Un roman signé par André Sandral
aux Editions L'Harmattan
février 2014
Au fil d'une sorte de journal rédigé en 1948-49 par un garçon de dix-sept ans, s'égrènent les mauvais souvenirs d'une enfance qui connut la guerre et l'Occupation, la traversée tumultueuse d'une époque.
Dans un "bon vieux lycée"
d'autrefois, strictement masculin et très discipliné, le jeune garçon vivra une
période de sa vie propice à des camaraderies et des inimitiés
"viriles", chahutant les codes établis.
Ce sera donc le temps de l'initiation
amoureuse dans un petit monde de ségrégation sexuelle où l'avortement est
hors-la-loi. Si l'énergie vitale n'est en rien entamée, l'innocence, en
revanche, loin d'être préservée, se trouve irrémédiablement détruite.
En
sauvant ce récit d'adolescence, rédigé en catimini dans un grand jeu délibéré
entre langue orale et langue écrite, André Sandral se révèle le témoin
effrontément subjectif d'une époque révolue. En filigrane, il évoque comment se
sont formées, tant bien que mal, une conscience critique et, peut-être, une
écriture.